El Mouima

Création 2011
Déambulation chorégraphique / de 3 à 5 danseurs


El Mouima est une pièce conçue comme un parcours, ou plutôt un voyage au cœur de la relation mère-fils. À l'heure où la recherche de l'épanouissement personnel est primordiale, où les valeurs familiales s'estompent face à l'individualisme, la relation mère-enfant reste source de nombreuses interrogations. Sans tomber dans l'intellectualisme, la Compagnie Pyramid veut ausculter ce lien, le magnifier, le caricaturer, et rendre à cet attachement la place qui lui revient.

La nature de cette pièce implique une succession de performances se déroulant dans différents espaces, autour d'une mise en scène évolutive et d'éléments scénographiques distincts.

Un espace, une ambiance, une performance.

En extérieur ou en salle, ce spectacle offre plusieurs espaces, plusieurs univers, plusieurs angles pour accompagner le public à la découverte de votre lieu.
Un parcours balisé par l’histoire de chaque danseur.
Entre arts de rue et danse hip-hop, cette pièce est avant tout née de l’envie d’approcher l’univers du solo.

 
 
 
Une
 déambulation chorégraphique pour mettre en valeur des lieux chargés d’histoire. Un contraste saisissant entre la vitalité, la fragilité, l’urgence de la danse et la solidité, l’immobilisme qui caractérise un item patrimonial.

— À LA (RE)DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE
 

 

Exit

Création 2013
Pièce chorégraphique pour 5 danseurs


Cinq personnages “formatés” se débattent, s’adaptent, se dépassent pour retrouver peu à peu leur liberté de mouvement dans un environnement oppressant qui dicte sa puissance aux corps.


Quelques mots du chorégraphe Youssef Bel Baraka qui bénéficie en particulier sur ce projet du soutien amical et de la collaboration de Nathalie Pernette :

« Ma passion pour les installations plastiques a dirigé mon travail résolument graphique, vers une réflexion basée sur la réaction des corps face à l’oppression sous toutes ses formes, et leur interaction avec les éléments matériels, sonores et visuels. Mon interrogation porte sur l’impact de ce qui, créé au départ pour nous servir, peut parfois finir par nous “asservir”, changeant nos habitudes, notre gestuelle, notre relation aux autres et à ce qui nous entoure… »

 
 
 
Sur scène, une drôle de structure captive. Des centaines de gaines de câbles électriques se balancent, s’entrechoquent.
Une question se pose : où trouver une sortie lorsque l’on est pris dans la nasse de ce monstre
de filaments, toujours en mouvement ?
— Sud Ouest
 

 

On n’est pas des clichés !

Création 2009
Pièce chorégraphique pour 3 danseurs

Succès Scènes d’été en Gironde 2012, Tournée Festival Place aux Mômes 2012 en Bretagne.

Avec plus de 80 représentations depuis sa création, ce spectacle a acquis une réelle maturité, notamment dans sa version rue.

Quand la recherche de l’audimat à tout prix oriente la manière de traiter des sujets sensibles. Quand l’angle choisi laisse apparaître les prémices d’une pensée unique.
Où est la part de contrôle ? Où est la part d’intention ?

Suivre la pensée unique, c’est mettre de côté l’histoire et le savoir en laissant libre court à toute paresse intellectuelle. Tant qu’on y est, gardons-nous de faire des efforts pour se tourner vers l’autre, le connaître, lui, son histoire et sa culture.
La rencontre et le partage deviendront réalité quand l’écran de télévision ne sera plus un obstacle entre nous.

Dans « On n’est pas des clichés ! », Fouad Kouchy démontre que le meilleur des médiums reste l’esprit critique et s’attaque à certains préjugés qui ont toujours la vie dure.

 
 
 
 
 
Ces Zébulons acrobates ont su prouver que la danse pouvait être un véritable vecteur de tolérance et de beauté, sans paroles ni explications, mais juste par la grâce et la force évocatrice des gestes et du corps.
— La Manche Libre
 

 

Etats d’âme

Création 2008
Pièce chorégraphique pour 6 danseurs

Un condensé de générosité avec un brin d’humour. Ce spectacle a la particularité d’être en deux parties:
– Un show d’environ 35′
– Une prise de parole dansée de 15′ où chacun des danseurs présente sa discipline favorite

Il y a 30 ans naissait aux Etats-Unis la Culture hip-hop et avec elle, le break dance…

Qu’est devenue la danse hip-hop aujourd’hui ? Comment a-t-elle évolué ?

Passant progressivement de la rue à la scène, du solo aux pièces pour plusieurs danseurs, de la recherche de la performance technique à l’écriture chorégraphique ou encore du « freestyle » à la création artistique autour d’un thème, elle a su s’inspirer et inspirer des artistes d’autres disciplines, s’ouvrant ainsi à d’autres cultures.

A la fois témoins et acteurs de cette évolution, les danseurs de Pyramid ont monté le spectacle « Etats d’âme » comme un retour aux sources qui fait apprécier à la fois la performance technique des corps et la richesse créative de la danse hip-hop.

 

 

Le Chantier

Création 2009
Pièce chorégraphique pour 4 danseurs

Les quatre personnages, légèrement « décalés », se spécialisent “ouvriers-danseurs-manipulateurs-mimes-acteurs-interprètes-bricoleurs-démerdards” à plein-temps pour entreprendre ce CHANTIER …!

Agrippés l’un à l’autre pour avoir moins peur, dans un monde qu’ils ne maîtrisent pas … quelques planches symboliques, radeau d’un hypothétique bien qu’improbable sauvetage, ils nous évoquent ces hommes qui ont migré, [et migrent toujours], dont les enfants, aujourd’hui, composent la nouvelle société française, riche de ses diversités.

Un témoignage poignant, vibrant d’humanité… c’est du concret, des situations vraies, à la complexité universelle, car c’est aussi de nous qu’ils parlent, et de ceux qui “rament” pour s’intégrer dans ce monde, chaque jour différent, étrange, hostile ou familier.

Loin des poncifs sur la figure de l’immigré, les Pyramid incarnent l’énergie et la générosité de ceux qui ont choisi de “traverser”: quitter sa région d’origine et ses proches, prendre la route, s’établir dans un monde déconcertant, découvrir les manières de faire et d’être d’une autre société, garder des relations avec le pays d’origine, etc…

 

 

Instemps

Création 2007
Pièce chorégraphique pour 6 danseurs

« Instemps » est une réflexion sur le temps de notre vie : dans une société où la consommation et le matérialisme règnent en maître, quels temps accordons-nous pour rencontrer l’autre ou tout simplement le saluer ? Comment construire son identité dans ce monde chargé d’urgences dérisoires, tyrannisé par nos agendas et nos fébrilités matérialistes ?
« Instemps », c’est un tourbillon d’énergie teinté de sagesse à l’image de cette compagnie qui a su faire de sa double culture et de sa spiritualité une force pour se forger sa propre identité.

« Aujourd’hui je me questionne, j’observe le monde qui court, qui hurle, qui ne se regarde pas. Je voudrais arrêter tout ça, rien qu’un moment, que tout soit en suspens.
Nous sommes de plus en plus nombreux et paradoxalement nous nous sentons de plus en plus seuls face à nos angoisses. Or je crois que l’esprit ne puise pas sa force dans l’enfermement.
Pour « Instemps », je me suis inspiré de mes propres souffrances mais sans porter de jugements ni jouer les victimes. Au contraire, Pyramid a toujours choisi de combattre les idées reçues et les douleurs qu’elles provoquent en prenant le temps d’écouter, de comprendre, de parler, puisant sa force dans la danse, le groupe, la spiritualité.

Je rêve d’une société qui placerait les valeurs humaines au centre de ses préoccupations. Une société qui prendrait le temps d’accepter chacun comme il est, quels que soient ses choix de vie, en fondant son opinion sur le dialogue, la connaissance et pas seulement sur les 2 minutes d’un reportage télévisé. Certains parleront d’utopie, nous nous préférons parler d’espoir. »

Youssef Bel Baraka

 

 

PI - Palestine-Israël

Création 2003
Pièce chorégraphique pour 6 danseurs

« Rentrer chez soi et voir sa mère pleurer devant la télévision provoque un choc.
Ce soir-là, je ne comprenais pas pourquoi ma mère pleurait, mais je me suis juré d’exprimer un jour ce qui pouvait la toucher à ce point.

Nous avons voulu parler plus précisément du conflit d’Israël et de Palestine, qui n’est qu’un exemple parmi tant d’autres d’une lutte pour un territoire au prix du sang. Rien dans cette situation ne nous laisse indifférents. Et si nos mères ont les yeux remplis de larmes devant l’actualité, c’est de voir l’innocence pulvérisée par les bombes, l’indifférence de certains pays, et le regard des médias qui s’appesantissent sur des sujets banals et glissent furtivement sur cette guerre,parce qu’elle se répète. Cela nous blesse. En réalité, nous non plus ne sommes pas là-bas. Cependant, les faits nous touchent énormément. Plus nous cherchons à connaître l’histoire de ces peuples, plus ce sujet nous bouleverse. »

 
 
 

 

Cellules

Création 2001
Pièce chorégraphique pour 6 danseurs

Danses et manipulations génétiques : la nature est précaire. Manipulées par un grand physicien, les cellules ont mauvais caractère. Elles s’expérimentent elles-même en cachette mais surmenées, les cellules meurent.
Et la planète voudrait garder son équilibre. Chasser le naturel, il revient en hip-hop.

Révélations de l’année en 2001 aux Rencontres en Danse Urbaine de la Villette.